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Ce secteur du livre est utile et valorisant pour les artistes. Selon Aimé Mpane, un artiste majeur de la diaspora, archiver les traces est déterminant pour les artistes.

Tsham Mateng a dit ceci de Texaf Bilembo, en 2022: « C’est un espace de rencontres, un vrai  espace  multiculturel. A Bilembo il n’y a pas de drapeaux. C’est vraiment pour les Congolais. De la promotion au sens pur. Ce n’est pas une présence ponctuelle, avec juste une exposition dans une programmation, puis on passe à autre chose.

Il y a de vrais écrits sur les œuvres, des traces qui restent et aussi des petits films pour les archives. La première collection de livres dédiés à l’histoire de l’art au Congo est vraiment un concept unique. C’est mettre des idées dans un livre pour la postérité et  pour tout le monde. Pour moi, c’est la première fois que dans un livre (Papiers de société) on parle vraiment de ma biographie, de mes galères, de mes succès. Lorsque j’ai lu cela j’étais submergé par l’émotion.  C’est émouvant, personnel et c’est également la mémoire de mes œuvres, de mon œuvre, de ma carrière.

Les jeunes artistes désirent passer à Texaf Bilembo pour une exposition individuelle car c’est une consécration : on découvre un talent et  puis on booste la carrière. Bilembo est un escalier pour permettre aux artistes de monter toujours plus haut. Les Mika, Tsham, Lofenia, Amani Bodo, Mampuya, Bandoma…sont passés par là, or ces talentueux n’exposent par ailleurs à Kin. Un artiste qui a exposé à Texaf Bilembo ne sera plus pareil. Moi-même, depuis 2014, avec ma rentrée à Bilembo je ne suis plus le même. Cela assure ma visibilité internationale. »